Guerre en Ukraine : Les habitants ont peur du front de combats !
A Kiev, l'inquiétude pour les habitants d'être mobilisés sur le front
Presque un an après le début de la guerre en Ukraine, Pierre de Vilno s'est entretenu avec Romain Gubert, journaliste au "Point" et envoyé spécial à Kiev, pour faire le point sur la situation dans la capitale. Si les Russes ne convoitent plus la ville, le reporter raconte que la guerre n'est pas très loin dans l'esprit des habitants.
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Cela fait presque un an que la guerre en Ukraine a débuté, le 24 février 2022. Si le premier couvre-feu décrété par la Russie pour le Noël orthodoxe n'a pas été pleinement respecté, les habitants continuent de vivre, sous la menace des bombardements. Dans Europe Soir Week-end, Pierre de Vilno s'est entretenu avec Romain Gubert, journaliste au Point et envoyé spécial à Kiev, la capitale de l'Ukraine, pour faire le point sur le conflit.
"Dans un mois, cette guerre fêtera ses un an, et on sent l'épuisement des gens", confie le reporter au micro d'Europe 1.
La principale inquiétude qui guette les jeunes hommes
D'après Romain Gubert, "aujourd'hui, par rapport à il y a un an, il n'y a plus d'inquiétude que les Russes débarquent à Kiev, c'est moins convoité. En revanche, ce que les dernières semaines ont montré, c'est que la Russie détruisait systématiquement des infrastructures et qu'il y avait des victimes civiles, même à Kiev", analyse le journaliste. Celui-ci relate la principale "inquiétude" : "pour tous les jeunes hommes entre 20 et 35 ans, c'est d'aller au front, de se retrouver mobilisés, d'être formés etc. Ils ne savent pas quand est-ce qu'ils vont être appelés pour partir au combat", ajoute-t-il.
Par voie de conséquence, cela déclenche "l'inquiétude des familles, des proches". "Par ailleurs, on a l'impression dans certaines rues de Kiev d'être dans une ville de garnison, où tout le monde est en treillis", poursuit le reporter du Point. "Les gens sont en formation et ils ont deux jours de permission, donc ils viennent voir leurs proches. Ils restent en civil", relate le journaliste, décrivant que des checkpoints étaient toujours en place dans la capitale de l'Ukraine. Rapporte Europe1.