Affaire Achraf Hakimi: ce que l'on sait
L'avocate d'Achraf Hakimi, Me Fanny Colin, a réagi à la mise en examen de son client pour viol en affirmant que le joueur du PSG démentait "fermement" les accusations portées contre lui.
L'accusation provient d'une femme âgée de 24 ans qui affirme avoir été violée par Hakimi chez lui à Boulogne-Billancourt, en banlieue ouest de Paris, samedi dernier.
L'avocate de la victime présumée a également été contactée par L'Équipe et a déclaré que sa cliente "ne s'exprimera que devant la justice". L'AFP a confirmé que Hakimi a été mis en examen jeudi pour viol.
« Je rappelle que la mesure de mise en examen qui a suivi cette audition est un passage obligé pour toute personne qui fait l'objet d'une accusation de viol et offre enfin à Monsieur Hakimi la possibilité de se défendre en lui ouvrant un grand nombre de droits, en premier lieu celui de prendre connaissance du dossier », poursuit-elle.
« Après les quelques heures d'audition je retiens pour ma part que la dénonciatrice a refusé de déposer plainte, a refusé de se soumettre au moindre examen médical ou psychologique et a refusé d'être confrontée à Achraf Hakimi alors pourtant que l'accusation ne repose exclusivement que sur ses propos », ajoute encore la robe noire. Avant de conclure : « Il résulte selon moi des pièces qui sont entre les mains de la police judiciaire que Monsieur Hakimi a, dans cette affaire, été l'objet d'une tentative de racket. »
L'avocate de la victime présumée, Me Rachel-Flore Pardo, a refusé de commenter les accusations portées contre le joueur du PSG, affirmant que sa cliente ne s'exprimera que devant la justice. Elle a déclaré qu'elle n'a pas l'intention de médiatiser l'affaire. La jeune femme aurait déclaré qu'elle n'est pas encore prête à confronter le joueur.
Selon Le Parisien, la jeune femme s'est rendue dans un commissariat du Val-de-Marne le lendemain des faits, mais avait précisé qu'elle ne souhaitait pas porter plainte. Elle a affirmé avoir fait la connaissance d'Achraf Hakimi en janvier sur Instagram et s'être rendue chez lui en VTC commandé par le joueur.
Elle a déclaré qu'Hakimi l'a embrassée et a commis des attouchements sans son consentement avant de la violer, selon une source policière interrogée par l'AFP. Elle a ensuite affirmé être parvenue à se dégager et à partir grâce à une amie venue la récupérer devant le domicile du footballeur.