BIC revoit à la hausse ses prévisions 2022, fort de son chiffre d'affaires en augmentation
Le géant français des stylos, briquets et rasoirs jetables Bic a annoncé mardi réviser à la hausse ses prévisions pour 2022 grâce à l'augmentation de son chiffre d'affaires liée à une hausse des ventes .
Le groupe français qui emploie plus de 13.000 personnes a dépassé au premier semestre pour la première fois depuis au moins dix ans la barre du milliard de chiffre d'affaires, à 1,127 milliard d'euros (+23% par rapport à 2020).
Dans la foulée, Bic a décidé de réviser à la hausse ses perspectives pour 2022, comme cela avait déjà été le cas plusieurs fois en 2021. «Nous anticipons une croissance du chiffre d'affaires comprise entre 10% et 12% à taux de change constants (précédemment 7%-9%), tirée par une croissance des volumes et un impact prix favorable», est-il indiqué dans le communiqué de Bic, côté à la Bourse de Paris depuis 1972.
Cette décision survient malgré un bénéfice net de 139,4 millions d'euros, en diminution de 40% par rapport au premier semestre 2021. «Cette baisse s'explique par la cession du siège l'année dernière», qui avait dégagé une plus-value exceptionnelle de 168 millions d'euros, a indiqué à l'AFP Sophie Palliez-Capian, directrice Relations institutionnelles du groupe, vantant un «résultat net ajusté lui en progression» (+32,8%).
Elle a souligné lors d'une conférence de presse téléphonique que les ventes des trois principales divisions étaient en «hausse significative» -+31,4% pour les activités liées à l'écriture et créativité, +18,7% pour les activités briquet et +19,9% pour les rasoirs-, et «toutes les régions sont aussi en croissance». «On a une croissance à la fois des volumes et des prix», a ajouté Sophie Palliez-Capian, affirmant que la stratégie annoncée à la fin de l'année dernière pour contrer l'augmentation des prix des matières premières, des coûts de transports et désormais de l'électricité ont «porté leurs fruits».
En 2021, Bic avait en effet décidé d'augmenter ses prix entre 2 et 5% selon les produits et zones géographiques.
Couplé à «une croissance des ventes, ça permet de compenser l'inflation» (chiffrée à 100 millions d'euros sur l'année), a affirmé Sophie Palliez-Capian, vantant une «marge d'exploitation stable» selon le figaro .