Crise au Haut-Karabakh: L'Arménie et l'Azerbaïdjan s'engagent à prendre des "mesures" pour normaliser leurs relations
Alors que les tensions persistent, la récente annonce d'un engagement commun entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan à prendre des mesures concrètes offre une lueur d'espoir dans ce conflit historique, tandis que la Russie maintient son rôle de médiateur.
L'histoire complexe entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, imprégnée de traités et d'accords politiques, prend une nouvelle dimension à la lumière du contexte actuel, avec une mise en évidence des développements des deux dernières années. En mettant particulièrement en avant le rôle central de la Russie en tant que médiateur, cette analyse retracera les étapes clés, offrant un aperçu détaillé du conflit autour du Haut-Karabakh.
Le contentieux entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, exacerbé par le traité de Kars de 1921, a généré des rivalités persistantes et des guerres du Haut-Karabakh dans les années 1990.
Depuis 2021, plusieurs développements clés ont façonné la dynamique régionale. En septembre 2021, des affrontements sporadiques signalent une escalade des tensions. En juin 2022, une réunion à Sotchi entre les dirigeants arménien et azerbaïdjanais, sous la médiation russe, affirme leur engagement envers un processus diplomatique. En août 2022, des négociations intensives, médiatisées par la Russie, aboutissent à un accord pour la libération de prisonniers de guerre, marquant une étape vers la désescalade. En janvier 2023, des pourparlers bilatéraux explorent des mesures de confiance supplémentaires.
Des annonces spécifiques, comme la libération de prisonniers en août 2022, ont représenté un pas vers une possible détente, marquant une période de relations tendues et d'affrontements meurtriers.
Les influences d'acteurs tels que le président azerbaïdjanais Heydar Aliyev et le président arménien Levon Ter-Petrossian sont soulignées, tout en notant que de nouveaux acteurs peuvent avoir émergé.
La Russie occupe une position centrale en tant que médiateur, avec son implication dans les négociations, son influence régionale, et sa capacité à maintenir des accords, jouant un rôle décisif dans la préservation de la stabilité relative.
Le contexte actuel souligne le rôle crucial de la Russie en tant que médiateur, favorisant des accords tout en maintenant des liens stratégiques avec les deux parties. La Turquie, en soutenant l'Azerbaïdjan, et l'Occident, en cherchant à promouvoir une résolution pacifique, continuent d'exercer une influence.
Dans le contexte actuel, les gestes de normalisation, tels que la libération de prisonniers, offrent une lueur d'espoir. Cependant, l'issue reste incertaine, et les deux nations doivent surmonter des décennies de contentieux pour parvenir à une résolution durable.
La saga Arménie-Azerbaïdjan, qui trouve ses racines dans des traités historiques, prend une nouvelle dimension dans le contexte actuel. Les développements récents offrent des perspectives pour une possible détente, soulignant le rôle déterminant de la Russie en tant que médiateur dans cette région complexe. Les étapes des deux dernières années montrent des signes encourageants, mais l'avenir dépendra de l'engagement continu de tous les acteurs concernés.
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Dans ce contexte, plusieurs cycles de négociations supervisés séparément par la Russie, l'Union européenne et les États-Unis n'ont pas donné de résultats concrets ces derniers mois. L'arbitre traditionnel, Moscou, affaibli par son offensive en Ukraine, a perdu de l'influence, exacerbant les tensions avec l'allié arménien, qui lui reproche un manque de soutien.
Mi-novembre, l'Azerbaïdjan avait rejeté la participation aux pourparlers de paix prévus aux États-Unis, invoquant une position partiale de Washington après des propos du secrétaire d'État adjoint américain James O’Brien. Malgré cela, une annonce ultérieure a confirmé la visite de James O’Brien en décembre à Bakou pour des discussions en faveur de la paix.