Le Hezbollah cible une base militaire israélienne pour la deuxième fois en réponse aux attaques meurtrières
Le Hezbollah libanais a déclaré avoir attaqué mardi, "pour la deuxième fois", une base militaire dans le nord d'Israël, en réponse aux "assassinats récents et agressions répétées contre les civils" au Liban et en Syrie.
Dans un communiqué, le groupe pro-iranien a affirmé avoir visé la base de Meron en utilisant "un grand nombre de missiles".
Le Hezbollah avait déjà revendiqué une attaque contre cette base le 6 janvier, en représailles à l'assassinat présumé par Israël du numéro deux du Hamas au Liban.
Au cours des dernières semaines, Israël a été accusé d'avoir mené plusieurs frappes ciblées contre des responsables iraniens et de leurs alliés en Syrie et au Liban, qui soutiennent le Hamas, alimentant ainsi les craintes d'une escalade du conflit.
Le bilan des victimes comprend 13 personnes tuées à Damas samedi, dont cinq conseillers des Gardiens de la Révolution iraniens, dans une attaque aérienne attribuée à Israël, ainsi que la mort de Wissam Tawil, décrit comme un commandant du Hezbollah, dans une frappe présumée israélienne.
Le 2 janvier, le numéro deux du Hamas et six autres cadres du mouvement ont été tués dans des frappes de drones attribuées à Israël dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah.
Depuis l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, les échanges de tirs entre l'armée israélienne et le Hezbollah sont quotidiens le long de la frontière entre Israël et le Liban.
Le Hezbollah affirme régulièrement viser des positions de l'armée israélienne en soutien aux Palestiniens de Gaza, tandis qu'Israël riposte en bombardant les infrastructures du Hezbollah et les combattants dans les zones frontalières.
Selon l'AFP, le bilan des victimes liées aux affrontements entre Israël et le Hezbollah dans le sud du Liban depuis le 7 octobre dépasse les 200, dont 147 combattants du Hezbollah. En Israël, neuf soldats et six civils ont été tués selon les autorités.