Hi Tech : Dans cinq ans l’IA concurrencera le cerveau humain
À la tête de la 6e entreprise mondiale, évaluée à plus de 1000 milliards de dollars, Jensen Huang est confiant que son entreprise possède ‘seule’ cette technologie avantgardiste
L’Intelligence artificielle pourra bien concurrencer l’intelligence humaine très rapidement et même dans cinq ans, prédit, Jensen Huang, le CEO de Nvidia leader mondial du calcul de haute performance (HPC), ainsi que des systèmes sur une puce (SoC), a rapporté le New York Time.
À la tête de la 6e entreprise mondiale, évaluée à plus de 1000 milliards de dollars, Jensen Huang est confiant que son entreprise possède ‘seule’ cette technologie avantgardiste.
« Il faudra une décennie avant que les entreprises A.I. réalisent ce qu’on appelle l’intelligence générale artificielle, ou A.G.I., l’état où une machine pourrait décomposer les tâches comme le peut un cerveau humain. D’ici là, les entreprises développeront des capacités d’IA personnalisées pour réaliser un objectif spécifique tel que la recherche sur les médicaments ou la conception de semi-conducteurs. Nvidia compte déjà sur A.I. pour son cœur de métier », a-t-il déclaré lors du sommet du DealBook Summit tenu à New York le 29 novembre.
Le directeur général de Nvidia, a assuré à cette même occasion, qu’il ne s’inquiétait pas de la concurrence croissante. Son entreprise, a-t-il dit, a une longueur d’avance de dix ans, et a lancé son premier superordinateur en 2012. La machine, qui a été livrée cinq ans plus tard, a changé la façon dont les ordinateurs fonctionnent, leur permettant de générer des phrases, des images et des vidéos.
« Nous nous sommes rendu compte que l’apprentissage profond et l’IA n’étaient pas un problème de puce. C’est un problème de réinvention de l’informatique », a déclaré M. Huang lors. « On ne peut pas résoudre cette nouvelle façon de faire en se contentant de concevoir une puce. Tous les aspects de l’ordinateur ont fondamentalement changé. »
M. Huang a dit qu’il faudra du temps aux concurrents pour rattraper leur retard par rapport à son entreprise qui vend actuellement ses superordinateurs pour 250 000 $. « Ils ont 35000 pièces et sont assemblés avec des robots comme une voiture électrique », a-t-il indiqué.
Al Ain plus médias.