"HISTORIQUE" Le monde se félicite de l'accord adopté à la COP28
Près de 200 pays sont parvenus à un consensus, mercredi, à la COP28, sur un texte final qui appelle à une "transition hors des énergies fossiles" pour lutter contre le réchauffement climatique.
Un accord immédiatement salué par la communauté internationale, rapporte l'AFP.
Après trois décennies de tergiversations autour de la principale cause du réchauffement climatique, les États du monde entier réunis à la COP28 de Dubaï, aux Émirats arabes unis, ont appelé à "effectuer une transition hors" ("transitioning away" en anglais) des énergies fossiles ce mercredi 13 décembre.
Présidence de la Cop28
Il s'agit d'une décision "historique pour accélérer l'action climatique", a déclaré Sultan Al Jaber, président émirati de cette conférence de l'ONU qui a rassemblé quelque 200 pays.
États-Unis
"Je pense que tout le monde sera content que, dans un monde secoué par la guerre en Ukraine et au Moyen-Orient et tous les autres défis d'une planète qui patauge", il y ait une raison d'être optimiste, d'avoir de la gratitude et de se féliciter tous ensemble ici", a déclaré l'émissaire américain pour le climat, John Kerry.
France
"L'accord de la COP28 qui vient d'être adopté est une victoire du multilatérialisme et de la diplomatie climatique", a salué la ministre française de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runaher.
"Le texte appelle pour la première fois à la sortie progressive des énergies fossiles, en cohérence avec l'objectif des 1,5°C", niveau de réchauffement planétaire inscrit dans l'accord de Paris en 2015, a estimé la ministre. "C'est la première fois que tous les pays convergent sur ce point", a-t-elle dit.
Elle s'est également félicitée du fait que "pour la première fois, le texte mentionne à plusieurs reprises la contribution de l'énergie nucléaire à la lutte contre le changement climatique".
Pays-Bas
Les Pays-Bas ont qualifié l'accord obtenu à la COP28 de "moment important".
"Pour la première fois, le monde est en train de parler d'un retrait des énergies fossiles", s'est félicité le ministre néerlandais du Climat, dans un message sur X (ex(Twitter). "Plus d'ambition est toujours préférable mais l'objectif (de limiter le réchauffement) à 1,5 degrés reste en vue", a-t-il ajouté.
Petites îles
"Nous avons fait un pas en avant par rapport au statu quo mais c'est d'un changement exponentiel dont nous avions vraiment besoin", a déclaré Anne Rasmussen, représentante des îles Samoa qui préside l'Aosis, applaudie après cette déclaration par des représentants européens et d'autres nations.
Brésil
Le Brésil a exhorté après l'annonce de l'accord les pays développés à mener la transition énergétique et apporter "les moyens nécessaires" aux nations en voie de développement.
"Il est fondamental que les pays développés prennent les devants sur la transition vers la fin des combustibles fossiles", a lancé le ministre brésilienne de l'Environnement, Marina Silva, les appelant aussi à "assurer les moyens nécessaires aux pays en voie développement".