Iftar à Alger : les prix élevés des menus de Hicham Cook créent la polémique

En ce mois de Ramadan 2025, le chef algérien Hicham Cook, propriétaire de plusieurs restaurants à Alger, est au cœur d'une polémique concernant les prix de ses formules Iftar.
Une vidéo publiée par un client a déclenché des réactions indignées sur les réseaux sociaux, mettant en lumière le coût élevé de ces offres.
Les formules proposées par Hicham Cook sont les suivantes :
Formule poulet : 3 500 dinars
Formule bœuf : 4 000 dinars
Formule agneau : 4 500 dinars
Formule poisson : 5 900 dinars
Formule enfant : 2 000 dinars
Chaque formule inclut des éléments classiques du repas de rupture du jeûne : dattes, eau, cherbet (boisson sucrée traditionnelle), une entrée froide, une entrée chaude, deux bouraks (feuilletés frits) et un dessert. Le plat principal varie selon la viande choisie.
Les internautes ont critiqué ces tarifs, les jugeant excessifs et inaccessibles pour une grande partie de la population. Certains ont comparé ces prix à ceux de buffets à volonté moins chers, tandis que d'autres ont pointé des erreurs dans le menu, comme l'orthographe de "Camenbar" au lieu de Camembert.
Face à ces critiques, Hicham Cook n'a pas encore réagi publiquement. Cependant, certains clients fidèles défendent la qualité des ingrédients et le savoir-faire du chef pour justifier ces prix.
Cette controverse reflète un débat plus large sur le coût de la vie et les prix de la restauration en Algérie pendant le Ramadan. Chaque année, l'inflation et la hausse des matières premières poussent les restaurateurs à augmenter leurs tarifs, suscitant des réactions mitigées parmi les consommateurs.
Certains estiment que le Ramadan devrait être l'occasion pour les restaurateurs de proposer des offres plus accessibles, tandis que d'autres pensent que les établissements haut de gamme doivent assumer leur positionnement en ciblant une clientèle prête à payer pour un certain niveau de qualité et de service.
Il reste à voir si Hicham Cook ajustera ses prix face à la pression populaire ou maintiendra sa stratégie actuelle. Cette affaire met en lumière les attentes et les frustrations des consommateurs algériens en matière de restauration durant le mois sacré.