Imane Khelif se bat contre les accusations de l'IBA : "Je resterai et me battrai sur tous les fronts
La boxeuse olympique algérienne Imane Khelif riposte après de nouvelles accusations portées par la Fédération Internationale de Boxe (IBA) qui remet en question sa participation en catégorie féminine.
L'IBA, dirigée par Umar Kremlev, poursuit son offensive judiciaire contre la championne, en s'appuyant sur des arguments relatifs à la présumée présence de chromosomes XY chez Khelif et Lin Yu-ting, qu'elle considère comme une forme de masculinité.
Imane Khelif, dont les performances sur le ring ont fait d'elle une figure de proue dans la boxe féminine, dénonce ces accusations comme étant infondées et insultantes.
Sur les réseaux sociaux, elle a exprimé son intention de défendre son honneur et ses droits, en affirmant qu’elle n'hésiterait pas à engager une action en justice contre le Comité International Olympique (CIO). La boxeuse promet de lutter "devant l’opinion publique" pour faire triompher la vérité et maintenir sa place en compétition.
L'IBA, qui n’est plus reconnue par le mouvement olympique depuis sa crise interne, a également déclaré avoir exclu Khelif et Lin Yu-ting des Mondiaux 2023, soulignant qu’elles ne respectaient pas les critères de sexe féminin. Toutefois, selon la boxeuse, cette attaque se fonde sur des conceptions erronées liées aux différences de développement sexuel (DDS), une condition qui concerne de nombreuses athlètes et qui n'implique pas nécessairement un avantage compétitif.
Face à cette situation complexe, l’IBA cherche également à faire pression sur les autorités judiciaires en Suisse, en France et aux États-Unis, alléguant que les conditions de sécurité et d'équité sont menacées. Mais Khelif, déterminée, continue de se battre pour ses droits, affirmant qu’elle ne reculera pas.
Dans un contexte où les questions de genre et d'équité dans le sport font l'objet de débats de plus en plus vifs, l’issue de ce conflit pourrait avoir des répercussions importantes sur les futures compétitions et la reconnaissance des athlètes féminines dans le monde de la boxe, rapporte Midi-Libre.
