Indemnisation française des victimes d'essais nucléaires en Algérie
Les médias français ont révélé que Paris offrirait une compensation financière aux victimes de ses essais nucléaires dans le sud de l'Algérie pour la première fois depuis 70 ans.
La question de l'indemnisation a été l'une des revendications les plus importantes de l'Algérie concernant le règlement des dossiers épineux de la mémoire avec la France.
Le journal "Le Monde" a rapporté que le gouvernement français avait débloqué 26 millions d'euros comme compensation pour les 57 essais nucléaires effectués dans le sud de l'Algérie, dont le nombre dépassait 42000 Algériens, selon le ministère algérien des Moudjahidines (vétérans) et les organisations françaises des droits de l'homme.
Le journal français a également révélé que «50% des victimes et de leurs familles ont accepté les allocations financières» proposées par la France, mais il n'a pas donné de détails sur une coordination avec les autorités algériennes dans ce dossier.
Le 14 juin 2010, la présidence française a publié un décret exigeant l'indemnisation des victimes des essais nucléaires réalisés par l'occupation française dans le sud de l'Algérie entre 1960 et 1966, et elle a défini des zones géographiques et une liste de maladies pour lesquelles les blessés peuvent demander réparation.
Le décret n'a pas été mis en œuvre pour des raisons qui restaient inconnues, tandis que le décret identifiait 18 types de maladies qui affectaient les Algériens du fait des radiations nucléaires.