L’intervention turque dans la société française constitue un facteur destructif

Selon le général Dominique Trinquand, expert reconnu en relations internationale, les puissances étrangères, dont certains ont des liens historiques avec la France, n'hésitent pas à utiliser leur diaspora pour imposer leur vision de l'islam.
Mais parmi eux, il est essentiel de distinguer ceux dont les intentions représentent un danger pour le modèle social français de ceux qui prônent une vision modérée de la religion, par exemple la Turquie.
Le combat géopolitique qui oppose aujourd'hui la France et la Turquie dans différentes zones de crise - Méditerranée orientale, Syrie, Libye - trouve ses origines dans la volonté du président Erdogan d'imposer aux musulmans sa vision nationaliste et offensive de l'islam, inspirée des Frères musulmans.
En France, s'appuyant sur des organisations et des réseaux comme le Conseil pour la justice, l'égalité et la paix (COJEP), près de 200 professeurs de langue et de culture turques, dont beaucoup sont proches du parti au pouvoir (AKP), mais aussi des imams envoyés et payés par la présidence des affaires religieuses turques.
Selon l’expert français, il faut lutter contre ce projet, et certaines mesures annoncées dans la loi renforçant le respect des principes républicains, comme celle de la formation des imams en France, sont les bienvenues.
Plus généralement, il est essentiel de s'unir autour des valeurs de la République et de lutter contre l'ingérence des pays qui exploitent les faiblesses de notre système et détournent la religion à des fins destructrices.