L'Iran abandonne l'accusation d'espionnage contre une chercheuse française et garde 3 autres à charge
L'avocat du chercheuse française, Fariba Adelkhah, a déclaré ce mardi que l'Iran a abandonné l'accusation d'espionnage de son client, détenu depuis 6 mois, tout en gardant 3 autres charges
L'avocat du chercheuse française, Fariba Adelkhah, a déclaré ce mardi que l'Iran a abandonné l'accusation d'espionnage de sa cliente, détenue depuis 6 mois, tout en gardant 3 autres à charge.
"Téhéran a abandonné l’accusation d’espionnage, mais Adelkhah fait toujours face à trois autres accusations (qui n’ont pas été précisées)" a cité l’AFP d’après l'avocat de Fariba, Saeed Dehghan.
En juin dernier, les services de renseignement des milices des Gardiens de la Révolution ont fait une descente au domicile du chercheuse française en Iran et l'ont arrêtée avant que des accusations ne soient portées contre elle.
Le domaine de recherche de la française détenue se limite à traiter des questions des femmes et des activités sociales en Iran et en Afghanistan, notamment la politique et l'économie, en marge de la participation à des réunions à Téhéran.
Adelkhah a publié un certain nombre de livres en français à son nom,parmi ses livres un livre intitulé "Modernité in Iran" et un autre livre publié l'année dernière intitulé " Les mille et une frontières de l'Iran: Voyage et identité ".
En octobre dernier, la France a demandé la libération de Fariba Adelkhah, de nationalité française et iranienne.
"Les autorités iraniennes dans ce cas doivent être transparentes, en plus de toutes les questions liées à la détention d'étrangers en Iran", a indiqué le ministre français des Affaires étrangères dans un communiqué.
Les autorités iraniennes ont récemment intensifié leur campagne contre les restrictions à la double nationalité à l'intérieur du pays en mettant l’accent sur l'espionnage de services de renseignement étrangers, ce qui a soulevé des problèmes entre le gouvernement de Téhéran et d’autres pays concernant ce sujet.