Incendie dans une prison: le Quai d'Orsay rappelle à Téhéran sa responsabilité vis-à-vis des prisonniers
Le ministère français des Affaires étrangères a rendu publique un communiqué ce dimanche à la suite de l’incendie ayant fait quatre morts et 61 blessés dans la prison iranienne d’Evine.
Une prison où est notamment incarcérée l’universitaire franco-iranienne Fariba Adelkhah.
« La France a suivi et continue de suivre avec la plus grande attention cette situation, en lien avec les familles de nos détenus » et « rappelle une nouvelle fois aux autorités iraniennes qu’elles sont responsables de la sécurité et de la santé de nos compatriotes détenus en Iran », souligne la porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Cinq Français incarcérés en Iran
Paris « réitère ses demandes de libération immédiate de ses ressortissants » et « rappelle également l’Iran à ses responsabilités à l’égard de l’ensemble des prisonniers d’Evine, y compris ceux qui y sont incarcérés pour motifs politiques ».
Cinq Français sont retenus à l’heure actuelle en Iran, a annoncé mardi la ministre Catherine Colonna sur France Inter alors que jusqu’à présent, seuls quatre étaient officiellement reconnus par Paris.
En plus de la chercheuse Fariba Adelkhah (condamnée à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale), Benjamin Brière (condamné à huit ans et huit mois d’emprisonnement pour espionnage), Cécile Kohler et Jacques Paris, un « Français qui était de passage » à Téhéran a été récemment arrêté selon le ministère, selon l'AFP.