Iran: La lettre des experts de l'ONU sur les exécutions des prisonniers politiques de 1988 constitue un tournant inédit
L'Amnistie internationale a émis un communiqué dans lequel un groupe des experts des droits de l'homme ont mis en garde le régime iranien.
contre les anciennes et continues violations des droits humains commises en été 1988 et les années suivant, en faisant référence au massacre perpétré contre des prisonniers politique en été 1988.
Cet avertissement constitue un pas inédit et un important tournant dans le combat mené tout au long de trois décennies, pour poursuivre les auteurs de ce massacre.
En été 1988, des milliers des dissidents et des prisonniers politiques, dont la plupart appartiennent à l'Organisation des moudjahidines du peuple iranien, ont subi une disparition forcée, avant d'être exécuté discrètement, sans procès.
Dans son communiqué publié hier, L'Amnistie internationale s'est félicitée de cet appel lancé par l'ONU de poursuivre les auteurs des massacres de 1988, affirmant que cet appel constitue un tournant sans précédent, dans un conflit sanglant qui dure trois décennies.
Dans une lettre, les experts de l'ONU ont mis en garde le régime iranien contre les anciennes et continues violations liées au massacre des prisons de 1988, indiquant que ces violations pourraient constituer des crimes contre l'humanité.
Les experts ont exprimé leur intention de demander d'ouvrir une enquête internationale à cet égard, alors que le régime iranien poursuit ses violations.
L'Amnistie internationale a salué cette pression exercée sur l'Iran, à la veille de la Journée mondiale des droits de l'homme.
Les lettres envoyées par les experts de l'ONU constituent un tournant important dans le long combat mené par les familles des victimes et survivant, a dit Diana Tahawi, vice-directeur du bureau régional de l'Amnistie Internationale pour le Moyen-Orient et l'Afrique du nord. Ces familles jouissent du soutien de la part des organisations iraniennes des droits de l'homme et de l'Amnistie internationale en vue de mettre un terme à ces crimes, de dévoiler la vérité et rétablir la justice, a-t-elle ajouté.