Irak : La rue s'indigne de la négligence politique concernant l'ingérence iranienne dans le choix du premier ministre
des pressions sont exercées par les partis pro-Iran, au parlement pour que l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, et l'homme de Téhéran, Qoussaï al-Souhil devienne le nouveau Premier ministre
Les manifestations ont repris dimanche en Irak à cause de l’échec de l’élite politique de choisir un nouveau Premier ministre, et de l’ingérence de l’Iran dans le processus de la nomination.
Selon l’AFP, le président Irakien, Barham Saleh et le chef du parlement, Mohammed al-Halaboussi, devraient proposer au vote au parlement, le nom d’un candidat à la tête du gouvernement, après des ajournements répétés.
Bien que les noms des candidats au poste de Premier ministre, n’ont pas encore dévoilés, des milliers des Irakiens se sont rassemblés sur la place Tahrir à Bagdad et les autres places des villes du sud, accusant la présidence et le parlement de gagner du temps et d’obéir aux ordres du Téhéran.
D’après l’agence, des pressions sont exercées par les partis pro-Iran, au parlement pour que l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, et l'homme de Téhéran, Qoussaï al-Souhil devienne le nouveau Premier ministre.
Sur la place Tahirir, des manifestants ont affiché leur contestation contre l’ingérence iranienne et sa mainmise sur le pouvoir et l’élite politique à Bagdad où une étudiante y accuse le général iranien Qassem Soleimani de gérer tout et de prendre les décisions majeures en Irak.