Israël envisage des sanctions contre Macron suite au bannissement d'entreprises israéliennes
Le climat diplomatique entre la France et Israël se tend davantage avec l’annonce récente du gouvernement français, excluant les entreprises israéliennes du salon Euronaval, prévu à Paris du 4 au 7 novembre.
Cette décision, révélée le 15 octobre, a suscité la colère de Tel Aviv, incitant le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, à évoquer des actions légales contre le président Emmanuel Macron, rapporte l'Orient du Jour.
Les tensions entre les deux nations s'étaient déjà exacerbées après les déclarations de Macron, le 5 octobre, sur la nécessité d'interrompre les livraisons d'armes à Israël dans le contexte de la guerre en cours à Gaza, selon Reuters.
Katz a qualifié le bannissement des industriels israéliens d’« honte pour la France », ajoutant que son gouvernement pourrait porter l’affaire devant des tribunaux internationaux.
Cette exclusion n’est pas un événement isolé. En juin dernier, 74 entreprises israéliennes avaient déjà été déprogrammées du salon Eurosatory, une foire d’armement majeure, par décision des autorités françaises. Ces mesures témoignent d’une politique française qui semble se durcir face à la situation géopolitique actuelle.
La réponse de Tel Aviv à cette situation pourrait inclure des sanctions économiques ou diplomatiques, et les autorités israéliennes s'efforcent de faire entendre leur voix sur la scène internationale.
Le gouvernement français, quant à lui, se retrouve à jongler entre ses engagements militaires et ses obligations éthiques face aux conflits internationaux.
Avec la montée des tensions, l’avenir des relations franco-israéliennes semble incertain, alors que les deux pays naviguent dans des eaux diplomatiques tumultueuses.