Les otages attendront : l’accord pour leur libération entre Israël et le Hamas reporté
L'accord de trêve entre Israël et le Hamas, prévoyant la libération de 50 otages en échange de 150 prisonniers palestiniens, fait face à un report avant son entrée en vigueur
Les responsables israéliens et palestiniens ont annoncé que l'accord de trêve entre Israël et le Hamas, prévoyant la libération de 50 otages en échange de 150 prisonniers palestiniens, n'entrera pas en vigueur avant vendredi.
Cette annonce intervient alors que les combats se poursuivent dans la bande de Gaza. Le Qatar, acteur clé dans la médiation, avait déclaré mercredi une trêve renouvelable de quatre jours, accompagnée d'un échange d'otages détenus à Gaza et de Palestiniens incarcérés dans trois prisons israéliennes.
Selon les termes de l'accord, le premier jour de la trêve prévoit un échange "de 10 otages contre 30 prisonniers", totalisant ainsi la libération de 50 otages civils en quatre jours en échange de 150 Palestiniens. Israël a publié une liste de 300 prisonniers, dont 33 femmes et 267 jeunes de moins de 19 ans, dont 49 membres du Hamas, susceptibles d'être relâchés.
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Cependant, le chef du Conseil national de la sécurité israélien, Tzachi Hanegbi, a déclaré que la libération des otages n'aura lieu "pas avant vendredi", les deux parties se rejetant mutuellement la responsabilité de ce report. Un responsable israélien a déclaré que le Hamas avait formulé "de nouvelles demandes", tandis qu'un cadre du mouvement palestinien, sous couvert d'anonymat, a indiqué que les discussions achoppent sur les "noms des otages israéliens et les modalités de leur remise" à une tierce partie.
Cet accord, salué par la communauté internationale comme un premier pas vers un cessez-le-feu durable, survient au 47e jour de la guerre déclenchée par une attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre. Les autorités signalent 1 200 décès, principalement des civils, depuis le début du conflit. Israël, en représailles, bombarde régulièrement la bande de Gaza, faisant plus de 14 000 victimes, dont plus de 5 800 enfants, selon le gouvernement du Hamas, qui gouverne la région depuis 2007.