Offre de paix d'Israël : Trêve à Gaza en échange de la libération des otages
Israël se dit prêt à instaurer une nouvelle trêve humanitaire dans la Bande de Gaza, conditionnée à la libération des otages détenus.
Le président israélien Isaac Herzog a annoncé mardi une proposition audacieuse lors d'une réunion diplomatique internationale. Israël se dit prêt à instaurer une nouvelle trêve humanitaire dans la Bande de Gaza, conditionnée à la libération des otages détenus. Cette déclaration intervient après des heures de discussions avec des ambassadeurs de plus de 80 pays à travers le monde.
Herzog a souligné la volonté d'Israël de conclure une trêve humanitaire, sans préciser si elle serait temporaire ou permanente, et d'apporter une aide humanitaire supplémentaire pour faciliter la libération des personnes kidnappées. Il a également attribué l'entière responsabilité de cet accord d'échange de prisonniers au chef du Hamas dans la Bande de Gaza, Yahya Al-Sinwar, et aux dirigeants du mouvement.
Le président israélien a insisté sur le fait que le combat d'Israël se dirige uniquement contre le Hamas, déclarant : "Nous ne combattons pas les habitants de Gaza, et ils ne sont pas nos ennemis. Au contraire, nous combattons le Hamas. Ce sont eux nos ennemis."
Jusqu'à 15h10 (GMT), le Hamas n'a émis aucun commentaire sur cette proposition. Cependant, le chef adjoint du mouvement à Gaza, Khalil al-Hayya, a déclaré à Al Jazeera que tout échange de prisonniers dépendrait d'un cessez-le-feu définitif.
Des négociations sont actuellement en cours entre Israël et les médiateurs égyptiens et qataris, avec l'espoir de parvenir à un nouvel accord d'échange de prisonniers. Le ministre israélien de la Défense, Yoav Galant, a révélé lors d'une conférence de presse que le Hamas détient encore 129 otages israéliens dans la Bande de Gaza.
Depuis le 7 octobre dernier, l'armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre la Bande de Gaza. Les chiffres récents indiquent 19 667 morts et 52 586 blessés, principalement des enfants et des femmes, avec des dégâts massifs aux infrastructures. La situation est qualifiée de "catastrophe humanitaire sans précédent" par des sources palestiniennes et onusiennes.