"Je ferai des frappes préventives contre la France", "la France ne devrait pas exister"..
Les intervenants d’une émission diffusée sur la chaîne publique Rossiya-1, ce lundi, ont lancé, en direct, des menaces contre la France et son président, Emmanuel Macron.
Les menaces interviennent après la promesse de Macron d’envoyer des blindés pour aider Kiev dans le cadre de la guerre en Ukraine.
L’hexagone en prend pour son grade sur le petit écran russe. Lundi 9 janvier 2023, les participants de l’émission de télévision animée par Vladimir Soloviev et diffusée sur la chaîne publique russe Rossiya-1, ont franchi des limites en menaçant directement la France de représailles, ainsi que son président, Emmanuel Macron, après sa promesse d’envoyer des blindés pour aider l’armée ukrainienne.
La séquence a notamment été reprise sur Twitter par Anton Gerashchenko, le conseiller officiel de Volodymyr Zelensky, comme le rapporte BFMTV .
« Je ferais des frappes préventives contre la France »
« Nous devrions faire une guerre préventive. Macron fournit des tanks, moi je ferais des frappes préventives contre la France en tant que belligérant », a notamment affirmé le présentateur et propagandiste du Kremlin, Vladimir Soloviev, alors que le débat portait ce jour-là sur la promesse d’Emmanuel Macron d’envoyer des blindés en Ukraine.
L’un de ses invités, l’actuel député de la Douma (le parlement en Russie) et ancien général de l’armée russe à la retraite, Andrey Gurulyov, a abondé en son sens : « La France ne devrait pas exister. La France existait, et maintenant elle n’existe plus, est-ce que ça dérangerait qui que ce soit ? »
Le va t’en guerre ne s’est pas arrêté là, estimant d’ailleurs que « si on frappe la France une fois, ce sera la fin de tout ça. Tout le monde aura peur, je vous le dis, personne ne voudra aller en Ukraine. Pas besoin d’engager notre potentiel stratégique, nous avons assez d’armes pour détruire la France ou la Grande-Bretagne ».
Des menaces courantes contre l’Occident
Le 6 juin 2022, Andrey Gurulyov, avait également déclaré à la télévision russe que Londres serait la première ville à être bombardée par la Russie si le blocus de l’oblast de Kaliningrad, une exclave russe au bord de la mer Baltique, conduisait à une guerre avec l’OTAN.