JO 2024: Incroyable performance de l'équipe de France de volley qui écrase la Pologne
Une performance de l'équipe de France de volley, irréelle dans une ambiance de feu.
Aussi dominateurs qu'en demi-finale face à l'Italie, les Bleus ont écrasé la Pologne en finale (25-19, 25-20, 25-23) pour conserver leur titre olympique, une première depuis les années 1980.
Deux fois 3-0, deux corrections, face aux champions du monde italiens puis aux champions d'Europe Polonais, en demie et en finale des Jeux Olympiques de Paris, pour réussir un doublé qui n'avait été accompli qu'à l'époque de la Guerre Froide, par l'URSS (1964 et 1968) et les Etats-Unis (1984-1988).
Il y a tant d'affirmations irréelles dans cette première phase qu'on pourrait croire à un rêve, un espoir impossible. Earvin Ngapeth et les Bleus en ont fait une réalité en atteignant un niveau exceptionnel et euphorisant en cette fin de semaine dans un hangar parisien transformé en arène brulante, l'endroit où il fallait être au coeur de JO eux-mêmes mémorables.
La Pologne de Leon a pris de plein fouet un train lancé à pleine vitesse, qui avait pris son élan en remportant la ligue mondiale fin juin. Jamais elle n'a pu prendre ses aises, ni même un filet d'air. Le premier set a tout de suite été marqué par l'impressionnante réussite des Bleus, crédités de 12 attaques réussies sur 14 dans cette manche en raccourcissant les échanges à l'extrême. Deux attaques manquées dans ce set, c'était autant que Leon, réduit au silence jusqu'au trentième point du match alors que les Bleus s'étaient déjà échappés au score (17-12), a cité l'Equipe.
Ngapeth affolant d'efficacité en réception et défense
Les deuxième et troisième manches ont encore cumulé les fulgurances françaises collectives et individuelles, comme autant de coups de pinceaux de génie sur une toile quasi parfaite.
C'est Trévor Clévenot, un peu en retrait jusque là, qui inscrit trois points de suite pour conclure le deuxième set. Ce sont quatre blocks qui permettent de prendre l'avantage dans le troisième, de 2-3 à 7-5. C'est Earvin Ngapeth, affolant d'efficacité en réception et défense, qui passe sa spéciale à 13-12. C'est Arnaud Jouffroy, celui qui n'entre que sporadiquement pour servir, qui précipite le dénouement en claquant trois aces pour passer de 18-18 à 23-18, et enflamme le public.