JO de Paris 2024 : voici le trajet de la flamme olympique
Ce mardi, des enquêteurs perquisitionnent des futurs sites olympiques et le siège du Cojo.
Ces descentes sont réalisées dans le cadre de deux enquêtes ouvertes en 2017 et 2022 sur des soupçons de prise illégale d’intérêts et de favoritisme.
Le parcours est désormais officiel : du 8 mai au 26 juillet 2024, la flamme olympique sillonnera le territoire français. Au programme, 80 jours de périple depuis le Vieux-Port de Marseille jusqu’à Paris, en passant par l’Outre-mer.
Un périple quelque peu alambiqué pour pouvoir traverser 60 départements. Symboliquement allumée à Olympie, en Grèce, la flamme olympique touchera le sol français sur le Vieux-Port de Marseille au printemps 2024.
Puis, pendant 80 jours, elle sillonnera la France sur près de 12 000 kilomètres. Elle passera notamment par Montpellier, Bordeaux et Poitiers, puis par le Mont-Saint-Michel avant d’embarquer depuis Brest pour l’Outre-mer (de Cayenne en Guyane, à Papeete en Polynésie, en passant par la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion).
Enfin, elle reviendra en métropole par Nice, pour terminer sa course à Paris après un détour par l’est du Pays, et par le Château de Versailles.
La flamme aurait pu passer dans plus d’endroits encore. Mais d’après La gazette des communes, un peu moins de la moitié des conseils départementaux ont refusé d’organiser son passage et surtout de contribuer à son financement, chiffré à 150 000 euros par département.
Certaines collectivités ont néanmoins décidé de s’organiser de leur côté, se partageant la facture entre municipalités.
Portée par 10 000 relayeurs, la flamme olympique, allumée le 16 avril en Grèce, arrivera par bateau le 8 mai à Marseille. Ensuite, ce seront 400 villes et cinq territoires ultramarins qui seront traversés avant l’arrivée à Paris le 26 juillet.
Le lieu de l’allumage de la vasque dans la capitale n’est officiellement toujours pas arrêté, l’hypothèse de la tour Eiffel, plusieurs fois évoquée, n’a pas été confirmée par le patron du Comité d’organisation, Tony Estanguet, rapporte Libération.