Progrès en Vue d'une Trêve Humanitaire entre Israël et le Hamas, selon Biden
Alors que son ministre des Affaires étrangères travaille sur la même question au Moyen-Orient, le président américain Joe Biden a annoncé samedi des avancées dans la sécurisation d'une trêve humanitaire dans le conflit entre Israël et le Hamas.
Interrogé sur les progrès réalisés dans cette affaire, Biden a répondu par un simple “oui” alors qu’il quittait une église dans l’État du Delaware. Aucune autre information détaillée n’a été fournie à ce stade.
Soutien Américain
Plus tôt samedi, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a déclaré aux journalistes à Amman, en Jordanie, que la trêve humanitaire contribuerait à protéger les civils et à acheminer davantage d'aide à la bande de Gaza assiégée. Il a également réitéré le soutien des États-Unis aux "trêves humanitaires" lors du conflit en cours entre Israël et le Hamas. Cependant, il a aussi exprimé son opposition aux appels en faveur d'un "cessez-le-feu" de la part des pays arabes.
Blinken a déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec ses homologues jordaniens et égyptiens, Ayman Safadi et Sameh Shoukry, respectivement, discutant des efforts visant à protéger les civils palestiniens et à accélérer la livraison de l'aide à Gaza : "Les États-Unis estiment que toutes ces initiatives seront plus faciles à mettre en œuvre grâce à ces trêves humanitaires".
Le refus d'Israël
Blinken a également rencontré le roi jordanien Abdallah II, qui a souligné "la nécessité d'arrêter la guerre à Gaza et d'imposer une trêve humanitaire pour garantir la durabilité de l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza et s'assurer qu'aucune entrave ne soit mise aux activités des organisations humanitaires internationales", selon un communiqué du palais royal.
Cela fait suite à la visite de Blinken en Israël, au cours de laquelle la proposition américaine d'une "trêve humanitaire temporaire" à Gaza a été rejetée en grande partie, entraînant en fin de compte le départ du secrétaire d'État sans grand progrès en raison du refus israélien.
Les pays arabes condamnent vigoureusement la poursuite des frappes aériennes israéliennes sur Gaza, qui ont fait des victimes civiles depuis l'attaque meurtrière sans précédent menée par le Hamas le 7 octobre dernier sur le territoire israélien.