Le 1er juin, une journée mondiale de l'enfance, mais aussi pour les parents
La journée de l’Enfance est particulièrement fêtée dans les anciens pays communistes. En particulier en Chine où ce jour-là les enfants n’ont pas classe, mais défilent dans les rues.
Cette Journée internationale de l’enfant (selon une autre appellation) vise à attirer plus d’attention sur la protection, l’éducation, la santé et le bien-être des enfants.
Inspirée par une Conférence mondiale tenue à Genève, en 1925, autour de la protection de l’enfance, elle a véritablement été instituée par la Fédération démocratique internationale des femmes (FDIF), lors d’une réunion à Moscou en novembre 1949, pour rappeler le souvenir douloureux des enfants tués pendant la Seconde Guerre mondiale par les nazis.
Quoi qu’il en soit, en 2012, l'Assemblée générale de l’ONU a décidé de proclamer le 1er juin, Journée mondiale des parents, pour mettre à l'honneur les parents du monde entier. Sinon, le calendrier l’ONU a aussi une Journée mondiale de l’enfance, c’est le 20 novembre.
Mettre à l'honneur les parents du monde entier
La responsabilité première des parents a toujours été de prendre soin des enfants, de les protéger et d'assurer le développement harmonieux de leur personnalité.
La famille doit garantir un climat de bonheur, d'amour et de compréhension pour permettre aux enfants de mieux grandir et affronter l'avenir. Cette Journée mondiale rend hommage au dévouement des parents, à leur engagement et leur sacrifice pour assurer l'avenir de leurs enfants.
Depuis les années 80, le rôle de la famille a de plus en plus retenu l'attention de la communauté internationale.
L'Assemblée générale a adopté plusieurs résolutions, et proclamé l'Année internationale de la famille (1994) et la Journée internationale des familles. Dans sa résolution A/RES/66/292 du 17 septembre 2012, l'Assemblée générale a décidé de proclamer le 1er juin, Journée mondiale des parents, pour mettre à l'honneur les parents du monde entier.
Un soutien accru est nécessaire pour les parents qui travaillent pendant la pandémie de COVID-19
Les familles sont les premières victimes de la pandémie de COVID-19. Les parents ont la responsabilité de protéger leur famille, de prendre soin des enfants non scolarisés et, en même temps, de poursuivre leurs responsabilités professionnelles.
Sans le soutien de leurs parents, la santé, l'éducation et le bien-être émotionnel des enfants peuvent être menacés. En introduisant des politiques et des pratiques adaptées aux familles, les entreprises et les organisations seront mieux placées pour promouvoir la sécurité et le bien-être des enfants tout en offrant un soutien primordial à leurs employés.
Dans une note technique commune, l'UNICEF, de l'OIT et ONU Femmes soulignent qu'en donnant aux parents qui travaillent le temps, les informations, les services et les ressources dont ils ont besoin pour faire face à la crise, les politiques et les pratiques favorables aux familles peuvent faire une différence cruciale.
L'emploi, la protection des revenus, les congé payé pour s'occuper des membres de la famille, des conditions de travail flexibles et un accès à des services de garde d'urgence sont des mesures importantes qui permettent aux travailleurs de se protéger et de prendre soin d'eux-mêmes, de leurs enfants et de leurs proches, minimisant ainsi les conséquences de cette pandémie.