JO Paris 2024 : Le président algérien Tebboune félicite Imane Khelif après sa victoire
"Tu as honoré la femme algérienne": le président algérien Abdelmadjid Tebboune a félicité samedi la boxeuse Imane Khelif, au coeur d'une controverse sur le genre, après sa qualification pour la demi-finale des JO face à la Hongroise Anna Luca Hamori, syno
"Félicitations pour la qualification Imane Khelif. Tu as honoré l'Algérie, la femme algérienne et la boxe algérienne", a réagi le chef d'Etat sur X.
M. Tebboune, qui brigue un deuxième mandat lors de la présidentielle prévue le 7 septembre, a souhaité "bonne chance et en avant" à sa championne pour les "deux prochains tours".
"Nous serons à tes côtés quels que soient tes résultats", a-t-il promis. La boxeuse de 25 ans a battu dans la catégorie des moins de 66 kg la Hongroise Hamori en quarts de finale des JO de Paris, ce qui lui assure au moins le bronze et permettra à l'Algérie de décrocher sa première médaille.
Soutenue par le CIO, Khelif dispute ses deuxièmes JO après Tokyo en 2021, où elle s'était classée cinquième, et elle a pris part à de nombreux tournois de boxe féminine.
Mais la polémique trouve son origine dans son exclusion en demi-finale des Mondiaux-2023 à New Delhi, car, affirme la fédération internationale de boxe (IBA), elle avait échoué à un test destiné à établir son genre.
L'IBA a réfuté qu'il se fût agi d'une analyse des taux de testostérone mais n'a pas précisé de quel type de test il s'agissait. L'IBA et le CIO entretiennent des relations exécrables. La controverse a éclaté à Paris quand son adversaire en huitièmes, Angela Carini, a abandonné dès les premières secondes du match.
La Première ministre italienne Giorgia Meloni a alors dénoncé "un combat qui n'était pas sur un pied d'égalité". En pleine campagne présidentielle américaine, Donald Trump s'est aussi emparé du sujet.
Sur les réseaux sociaux, la boxeuse a été victime d'une campagne de haine, empreinte de racisme, la présentant comme un "homme combattant des femmes". Plusieurs associations ont dénoncé auprès de l'AFP "un faux débat" mené par les milieux conservateurs.