L’adhésion de la Finlande et de la Suède, une transformation stratégique pour l’Otan
Conséquence de la menace russe concrétisée par la guerre en Ukraine, les deux pays nordiques ont fait un pas décisif en vue d’une adhésion à l’Alliance atlantique.
Pour l’Otan, l’enjeu n’est pas neutre. La raison est toujours identique: face à la Russie et aux menaces qu’elle représente, les pays d’Europe frappent les uns après les autres à la porte de l’Otan.
Deux ans après l’accession de la Macédoine du Nord, trentième membre de l’Alliance, la Finlande a déposé dimanche une demande d’adhésion, mettant fin ainsi à plus d’un demi-siècle de neutralité, un choix alors forcé dans les décombres de la Seconde Guerre mondiale.
«Une nouvelle ère s’ouvre», a déclaré le président finlandais Sauli Niinistö, dimanche, en annonçant la candidature de son pays. La Suède devrait bientôt faire de même.
Pour la petite République d’ex-Yougoslavie, en 2020, comme pour les États scandinaves, il s’agit de se protéger contre le géant russe. «Vous avez causé cela.
Regardez-vous dans le miroir», avait lancé la semaine dernière Sauli Niinistö en direction de Moscou, selon Le Figaro.