L’Algérie aimerait rejoindre les Brics... De gros intérêts économiques escomptés
Pionnier du non-alignement, Alger voit dans cette perspective de nombreux intérêts économiques.
Le président algérien, Abelmadjid Tebboune, a indiqué dans une interview que son pays envisage sérieusement d’adhérer à l’alliance rassemblant Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud.
>>> Algérie : Possibilité de rejoindre les Brics, selon le Président Tebboune
“L’Algérie s’intéresse aux Brics, en ce qu’ils constituent une puissance économique et politique”, a déclaré le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, le 31 juillet, lors de sa rencontre périodique avec la presse nationale, rapportée par le site d’information à vocation économique Algérie Éco. Au sujet des Brics – l’alliance de puissances émergentes rassemblant Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud –, il a estimé que “l’adhésion à ce groupe mettrait l’Algérie, pays pionnier du non-alignement, à l’abri des tiraillements entre les deux pôles”, c’est-à-dire l’Occident et à la Russie.
Pour le site Tunisie Numérique, l’Algérie vient ainsi “de poser un autre jalon dans sa politique de non-alignement, ou plutôt de non-alignement aux diktats de l’Occident”. Selon Courrier International.
Nouveau souffle
L’Algérie, un des rares pays africains à faire des affaires avec les Russes et le camp occidental, veut profiter des possibilités de financement de l’économie, notamment à travers la Nouvelle banque de développement, créée par les pays des Brics comme alternative au Fonds monétaire international (FMI).