L'Algérie, 5e importateur mondial de blé tendre en 2024 (Infographie)
Au total (pour les deux blés), l’Algérie a importé 7,88 Mt la saison dernière et prévoit des achats de l’ordre de 8,6 Mt durant l’actuelle campagne.
En Algérie, les importations de blé sont attendues à 8,7 millions de tonnes en 2023/2024 traduisant une hausse de 7,4 % par rapport à la campagne précédente (8,1 millions de tonnes). C’est ce qu’indique le Département américain de l’agriculture (USDA) dans son dernier rapport sur les céréales en ce qui concerne le pays d’Afrique du Nord.
Cette prévision, si elle se réalise, signerait le plus gros volume de blé acheté par le pays depuis 8 ans, après le stock de 8,4 millions de tonnes enregistré au cours de la campagne de 2016/2017.
D’après l’USDA, ce renforcement du recours aux importations s’explique par la faiblesse de la production locale, fragilisée par des conditions climatiques défavorables, en l’occurrence la sécheresse. En effet, la récolte de blé en 2023/2024 devrait afficher un recul de 27 %, soit 1 million de tonnes de moins que la saison précédente (3,7 millions de tonnes).
Selon la dernière note de conjoncture sur la situation mondiale des marchés des grandes cultures, publiée par l'établissement français des produits de l'agriculture et de la mer FranceAgriMer, l'Algérie a importé 6,5 millions de tonnes (Mt) de blé tendre durant la campagne 2022/2023.Ce chiffre s’annonce en hausse pour 2023/2024, pour atteindre 7,2 Mt, soit une augmentation de 11%.
Ce qui place l’Algérie cinquième importateur mondial de blé tendre, après l’Egypte, la Chine, l’Indonésie et la Turquie. C’est le troisième client de l’Union européenne (UE) après le Maroc et le Nigeria, avec des achats estimés par FranceAgriMer à près de 1,5 Mt en 2023/2024, contre 2,38 Mt en 2022/2024. Ce qui illustre la démarche de l’Algérie allant dans le sens de la diversification de ses fournisseurs en blé tendre, selon Ecofin.