L'aspartame présent dans Sodas light, chewing-gums... bientôt classé cancérogène
Ceux qui ne jurent que par l’aspartame risquent de tomber des nues.
Cet édulcorant artificiel, l’un des plus courants au monde utilisé notamment dans le Coca-Cola light, devrait être répertorié le mois prochain comme "probablement cancérogène pour l’homme" par le Centre international de recherche sur le cancer, la branche de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé.
Une annonce officielle qui devrait être faite le 14 juillet, selon les dernières informations divulguées.
Face à cette nouvelle, le professeur Oliver Jones, expert en chimie à l'Université RMIT de Melbourne dont les propos ont été relayés par le Daily mail, a tenu à relativiser, voulant éviter une vague de panique.
"Il est important de noter que ce n'est pas parce que quelque chose peut éventuellement causer le cancer qu'il le fait automatiquement si vous y êtes exposé.
La dose fait le poison", a-t-il déclaré tout en prenant l’exemple des rayons UV du soleil.
"Nous savons qu’ils causent le cancer, c'est pourquoi nous mettons de la crème solaire à la plage mais nous ne mettons pas de crème solaire lorsque nous sortons en hiver, même si nous sommes toujours exposés au soleil, pourquoi ? Parce que la dose est plus faible à cette période".
La contre-offensive des industriels
De leurs côtés, les industriels préparent leur contre-offensive et avertissent d’ores et déjà les consommateurs de la confusion qu’une telle information pourrait engendrer.
"Les autorités de santé publique devraient être profondément préoccupées par le fait que cette opinion divulguée contredit des décennies de preuves scientifiques de haute qualité et pourrait induire inutilement les consommateurs en erreur en leur faisant consommer plus de sucre plutôt que de choisir des options sûres sans et à faible teneur en sucre", a déclaré Kate Loatman, directrice du Conseil international des associations de boissons, selon Yahoo Actualités.
Visiblement agacés par cette fuite, les industriels ont également rappelé que des avertissements similaires sur la viande rouge, le travail de nuit et l'utilisation de téléphones portables avaient déjà déclenché, par le passé, une alarme inutile sur les substances et objets à éviter.