L’interdiction par la Russie de vendre le pétrole russe n’aura pas de « signification pratique », selon l'Allemagne
L’interdiction, par la Russie, à compter du 1er février, de vendre le pétrole russe aux pays étrangers plafonnant son prix n’est pas « sans signification, mais ça n’a pas de signification pratique.
Nous nous préparons déjà depuis le début de l’été à remplacer » le pétrole russe, a indiqué lors d’un point presse un porte-parole du ministère de l’économie et du climat.
Moscou interdira à partir du 1er février la vente de son pétrole aux pays étrangers qui utilisent le plafonnement du prix de l’or noir russe, fixé début décembre à 60 dollars (56 euros) le baril par l’Union européenne (UE), le G7 et l’Australie, rapporte Le Monde.
« Nous avons toujours travaillé pour garantir la sécurité de l’approvisionnement, et elle continue d’être garantie, indépendamment du fait que ce décret ait été promulgué ou non », a expliqué le porte-parole.
Selon les dirigeants européens, 90 % des exportations de pétrole russe vers l’UE seront déjà arrêtées d’ici à la fin de cette année, avant dimanche, pour protester contre la guerre russe en Ukraine.