La course à l'uranium : Les acteurs clés et leurs réserves mondiales
La répartition des réserves mondiales d'uranium reflète un paysage géopolitique complexe et souvent sous-estimé.
Selon l'Association mondiale du nucléaire (août 2023), l'Australie se positionne en tête avec environ 1,7 million de tonnes, suivie par le Kazakhstan avec 815 000 tonnes, et le Canada avec 589 000 tonnes. Ces trois pays détiennent donc une part significative des réserves mondiales.
La Russie, bien que souvent associée à une puissance nucléaire majeure, se classe quatrième avec 481 000 tonnes.
En revanche, des nations telles que la Namibie et l'Afrique du Sud possèdent des réserves considérables, avec respectivement 470 000 et 321 000 tonnes. Ces pays africains représentent ainsi des acteurs importants sur la scène mondiale de l'uranium.
Le Niger, avec 277 000 tonnes, joue également un rôle crucial dans l'approvisionnement mondial en uranium. De plus, des pays émergents comme la Chine et le Brésil sont des acteurs à surveiller, avec respectivement 224 000 et 311 000 tonnes de réserves.
Cependant, des pays comme la Mongolie et l'Ouzbékistan possèdent également des ressources significatives, avec 145 000 et 131 000 tonnes respectivement. Même des nations comme l'Ukraine, malgré les défis géopolitiques qu'elles rencontrent, maintiennent une présence dans le domaine de l'uranium, avec 107 000 tonnes.
Enfin, le reste du monde, regroupant plusieurs pays, contribue avec 524 000 tonnes. Cette diversification des sources d'approvisionnement souligne l'importance de la coopération internationale et de la stabilité politique pour assurer un approvisionnement continu en uranium, une ressource cruciale pour l'industrie nucléaire mondiale.