La France pourrait-elle revivre un scénario similaire à celui d'Amsterdam lors du match Israël-France ?
Malgré les tensions croissantes en raison du conflit en cours à Gaza, la France maintient ses plans pour organiser la rencontre entre la France et Israël dans le cadre de la Ligue des Nations Européennes la semaine prochaine.
Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retirello, a affirmé que le pays ne cèderait pas aux menaces de violence ou d'antisémitisme, soulignant qu'un tel acte serait un "abandon face aux menaces".
La France, qui abrite les plus grandes communautés juives et musulmanes d'Europe, est particulièrement sensible aux manifestations de violence liées au conflit israélo-palestinien.
La confrontation en cours, notamment le dernier épisode survenu à Amsterdam, où des supporters israéliens ont été attaqués par des fans arabes, a renforcé les craintes concernant de possibles incidents lors du match prévu à Paris.
Le ministre néerlandais de la Justice, David van Fiel, a annoncé qu'une enquête était en cours sur la manière dont des alertes de sécurité n'ont pas été prises en compte avant les violences à Amsterdam, qui ont fait au moins cinq blessés.
À Paris, la rencontre entre les Bleus et Israël, prévue pour jeudi prochain, pourrait attirer une forte présence de supporters issus de la communauté marocaine et algérienne, qui pourraient manifester leur soutien à la Palestine.
Ce contexte particulier a déjà été marqué par des manifestations publiques de soutien à Gaza, comme celle des supporters du Paris Saint-Germain, qui ont brandi une bannière "Palestine libre" lors de leur dernier match en Ligue des champions.
Face à ces tensions, le gouvernement français reste déterminé à assurer la sécurité et à éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
La situation reste fragile, mais pour l’instant, la rencontre de football se tiendra comme prévu, avec des mesures de sécurité renforcées autour de l’événement.