La loi doit aussi protéger les animaux sauvages contre la cruauté, selon une ONG
Le code pénal, qui protège les animaux domestiques et captifs d'actes de cruauté, doit aussi le faire pour les animaux sauvages en liberté, a défendu mardi Louis Schweitzer, président de la Fondation droit animal (LFDA).
«Si vous blessez volontairement un animal sous la garde de l'homme, vous êtes passible de prison et d'amende», a rappelé à l'AFP l'ancien patron de Renault. Le code pénal punit actuellement de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende le fait «d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité».
«Si vous vous amusez à casser les quatre pattes d'un animal sauvage en liberté, la police ne peut rien contre vous. C'est scandaleux et incompréhensible», a déploré Louis Schweitzer. La Fondation défend ainsi l'extension de cet article du code pénal aux animaux en liberté.
Dans le cadre de la campagne présidentielle, «nous allons analyser les positions des candidats sur les sujets animaux», en lien avec d'autres associations, a fait aussi savoir Schweitzer. «Il y a une opinion majoritaire en faveur des animaux mais elle ne déplaçait pas de votes, contrairement aux chasseurs», a-t-il estimé.