À la marche pour le climat, les manifestants dénoncent le "zéro pointé" de la loi
"J'ai envie de sauver le monde", lance de bon cœur Camille, 16 ans, venue marcher pour la première fois pour le climat, dimanche 9 mai, à Paris.
La jeune fille, lycéenne dans l'Essonne, en région parisienne, a pris conscience de l'enjeu du réchauffement climatique il y a quelques mois. Depuis, elle s'est découvert une passion pour l'écologie, un thème qui a désormais envahi les discussions familiales, au point que sa mère a fini par accepter de l'accompagner à Paris pour défiler avec elle.
"Cette loi climat, c'est vraiment de la merde, lance-t-elle. Le gouvernement essaie de faire croire qu'il agit, mais c'est de la communication. C'est pour ça qu'on marche aujourd'hui : il faut leur montrer qu'on n'est pas d'accord et à force de rabâcher notre message, on finira peut-être par faire bouger les choses."