Accord mauritano-koweïtien à propos de la dette
Le ministre mauritanien des Affaires étrangères Ismail Ould Cheikh a annoncé, jeudi, que son pays était parvenu avec le Koweït à un règlement définitif du « problème» des dettes koweïtiennes datant de quarante ans, qualifiant l'accord de « réalisation ».
Le ministre mauritanien des Affaires étrangères Ismail Ould Cheikh a annoncé, jeudi, que son pays était parvenu avec le Koweït à un règlement définitif du « problème» des dettes koweïtiennes datant de quarante ans, qualifiant l'accord de « réalisation ». "Il n'y a aucune clause secrète dans l'accord conclu par le gouvernement mauritanien et le Koweït pour le règlement des dettes de Nouakchott", a indiqué le chef de la diplomatie mauritanienne. Répondant à une question d'un journaliste, le ministre a déclaré : « Il n'y a pas d'élément secret, et nous vous avons présenté tous les détails de manière transparente », en allusion à la conférence de presse qu'il a co-animée, jeudi soir, avec le ministre des Finances, à Nouakchott. Soulignant que l'accord de règlement est déjà entré en vigueur, M. Ould Cheikh a déclaré: « Nous avons payé la première tranche, car l'accord prévoit une exemption d'intérêts de deux ans. Il a qualifié, par ailleurs, cet accord de "succès diplomatique, mais aussi économique et financier, car il réduira l'endettement". Le MAE mauritanien a, en outre, souligné que l'aide apportée par les Koweïtiens à la Mauritanie quant à ce dossier consistait en « l'exemption d'intérêts, qui représentait un chiffre colossal, nous sommes donc arrivés à une solution qui annule 95% des intérêts, tout en transférant le taux restant en investissements qui profitera à la Mauritanie et au pays créancier, à savoir le Koweït ». Jeudi, le gouvernement mauritanien avait annoncé avoir convenu d'un accord de « règlement définitif » avec l'État du Koweït concernant ses dettes, selon lequel 95% des intérêts de ces dettes seront exonérés, alors que la dette initiale reste 82 millions USD, notant que « les deux parties ont convenu de rembourser le principal de la dette sur vingt ans, avec une exemption d'intérêts de deux ans".