La participation de Jennifer Gates aux JO de Paris suscite la controverse en Égypte
Le voyage en France de 10 personnes, dont la fille du milliardaire américain, pour soutenir un seul cavalier égyptien aux Jeux Olympiques de Paris 2024 a déclenché une vive controverse en Égypte.
L'accusation d'un gaspillage de fonds publics plane sur la Fédération égyptienne des sports équestres, qui a envoyé une délégation de 10 personnes, dont Jennifer Gates, la fille de Bill Gates, à Paris pour accompagner le cavalier égyptien Nayel Nassar, également son gendre.
Un document officiel révélant la composition de cette délégation a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, suscitant l'indignation de nombreux Égyptiens. Parmi les voyageurs figuraient notamment des entraîneurs personnels, des propriétaires de chevaux, et même un vétérinaire, tous prenant en charge leurs propres frais.
Face à ces critiques, la Fédération égyptienne des sports équestres s'est défendue en affirmant que tous les membres de la délégation, à l'exception du président de la délégation, voyageaient à leurs frais et que leur présence était essentielle pour soutenir le cavalier égyptien, notamment en matière logistique et technique.
Nayel Nassar, qui réside aux États-Unis, a également souligné qu'il prenait en charge tous les coûts liés à la participation de son cheval aux Jeux Olympiques.
Cette affaire met en lumière les tensions entre les attentes du public en matière de gestion des fonds publics et les exigences de haut niveau dans le sport de compétition. La participation d'une personnalité aussi médiatique que Jennifer Gates n'a fait qu'attiser la polémique.
Les Égyptiens se demandent si l'envoi d'une délégation aussi importante pour un seul athlète est justifié, surtout dans un contexte économique difficile.
Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent, cette affaire risque de continuer à faire parler d'elle et de susciter de nouvelles questions sur la transparence dans la gestion du sport en Égypte.