INFOGRAPHIE/La pluviométrie annuelle moyenne en Afrique du Nord
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L'Afrique du Nord, une région caractérisée par un climat aride et semi-aride, se distingue par des précipitations annuelles particulièrement faibles.
Selon les données récentes de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), la pluviométrie moyenne dans cette région est l'une des plus faibles au monde, avec des chiffres impressionnants qui témoignent des conditions climatiques extrêmes.
Parmi les pays les plus touchés par cette rareté des pluies, on retrouve la Libye, où la moyenne annuelle de précipitations atteint seulement 56 mm. Ce chiffre la place en bas du classement mondial des pluies, avec des zones de désert qui reçoivent encore moins.
En Egypte, la situation est encore plus marquée : la pluviométrie ne dépasse guère les 18 mm par an, un record mondial pour un pays où les oasis et le Nil sont les seules sources notables d'humidité.
La Mauritanie, bien que légèrement plus élevée, affiche une moyenne de 92 mm de précipitations annuelles. Un chiffre qui reste faible en comparaison des autres régions du monde, mais qui reflète néanmoins les défis que représente la gestion des ressources en eau dans ce pays saharien.
Enfin, l'Algérie, qui possède des étendues désertiques parmi les plus vastes, ne reçoit que 89 mm de pluie par an en moyenne.
Cette situation met en lumière la fragilité des écosystèmes et des populations qui dépendent de l'agriculture et de l'approvisionnement en eau dans ces pays.
Le faible taux de pluviométrie engendre de nombreux défis, notamment la désertification accélérée, la gestion de l'eau et les risques de sécheresse récurrente, qui affectent lourdement la vie quotidienne des habitants.
Face à ces conditions climatiques extrêmes, la région doit mettre en place des stratégies de gestion durable de l'eau et investir dans des technologies pour mieux capter et utiliser les ressources en eau disponibles.
Les experts soulignent également la nécessité d’adapter les pratiques agricoles aux contraintes climatiques, ainsi que de développer des infrastructures permettant de stocker l'eau de manière plus efficace.
L'Organisation météorologique mondiale, dans ses rapports, continue de surveiller ces tendances et d'appeler à une action internationale pour contrer les effets du changement climatique, qui risque d’aggraver davantage la situation dans ces régions déjà vulnérables.
En somme, la pluviométrie annuelle moyenne de l'Afrique du Nord est un reflet frappant de l'impact du climat désertique sur les sociétés humaines, et souligne l'urgence de solutions pour faire face à ces défis environnementaux majeurs.