Laurence Ferrari décontenancée : agacé, un invité quitte son émission en direct
Laurence Ferrari n'a pas chercher à retenir son invité. Furieux face à Geoffroy Lejeune, le journaliste Thierry Vincent a quitté le plateau de Punchline en plein débat houleux sur les black blocs.
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Vif échange sur le plateau de Punchline.
Ce mercredi 3 mai, Laurence Ferrari recevait sur CNEWS et Europe 1 Thierry Vincent, journaliste et auteur de Dans la tête des black blocs, pour tenter de comprendre ce mouvement.
À ses côtés, Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles.
Si la première partie de l'émission s'est passée sans heurt, la seconde a été marquée par l'agacement des deux hommes.
Très vite, Geoffroy Lejeune s'agace d'entendre le journaliste "soupirer" quand il évoque le policier grièvement blessé lors du défilé du 1er mai .
"Je soupire parce que vous utilisez une émotion légitime et un drame personnel. C'est typique de l'extrême droite", lui répond Thierry Vincent se levant pour quitter le plateau.
Avant d'ajouter : "Pour moi, ce ne sont pas des assassins et je conteste ça !" "Monsieur Lejeune, je vais partir. Il n'y a pas de problème", menace le journaliste.
"Votre discours est insupportable. Ça fait une demi-heure que vous les défendez", déplore le directeur Valeurs actuelles. "S'il est insupportable... Ça fait une demi-heure... Vous êtes tous les soirs ici. Vous, vous parlez.
Eh bien, moi aussi c'est mon métier de parler sur les black blocs. Vous n'y connaissez rien", fustige son interlocuteur.
Avant de se défendre : "Je ne les défends pas. Vous caricaturez. Vous m'enfermez dans un débat, soit je vais vers le plus répressif, toujours. Soit, je les défends !"
"Je ne suis pas d'accord avec cette ultra répression", martèle-t-il. Furieux, Thierry Vincent quitte le plateau de Punchline.
"Eh bien partez, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?", poursuit la journaliste de 56 ans.
Geoffroy Lejeune se défend à son tour : "Je suis désolé Laurence, je suis en train de parlez d'un policier parce qu'il m'a écrit et il soupire à côté de moi. Je ne laisse pas passer ça".
"On avance. C'est dommage parce qu'on avait des questions à poser", conclut l'animatrice.