Le conflit en Ukraine grève la croissance française
Sans l'ombre d'un doute, l’attaque contre l'Ukraine par la Russie aura de lourdes répercussions économiques dans l'Hexagone.
Et, quelle que soit l'évolution du conflit, « il y aura moins de croissance et plus d'inflation » dans les trois prochaines années, a prévenu dimanche Olivier Garnier, directeur général en charge des études et des relations internationales de la Banque de France.
L'institution a présenté ce week-end ses projections macroéconomiques à l'horizon 2024, en s'appuyant sur deux scénarios différents compte tenu de l'incertitude. Le premier, dit « conventionnel », qui prend pour hypothèse un prix du baril de brent à 93 dollars en moyenne sur l'année et un prix du mégawattheure de gaz de 102 euros, table sur une croissance du PIB en moyenne annuelle de 3,4 % en 2022. Le second, dit « dégradé », avec un prix moyen du baril de brent à 119 dollars et un prix du gaz à 181 euros, affiche une croissance de 2,8 % sur l'année, selon Le Figaro.