Le métavers de Facebook, une réalité virtuelle qui grignote de l'espace-temps
Le métavers désiré et décrit par Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, relève autant de la science-fiction que d'une réalité qui prend corps, très lentement, en dépit des critiques et des inquiétudes.
"Il va y avoir de nouvelles façons d'interagir avec les appareils qui seront beaucoup plus naturelles que de pianoter sur un clavier ou de cliquer sur un bouton.
Vous allez faire des gestes, ou dire quelques mots. Il suffira même de penser à une action pour qu'elle se produise", s'est enthousiasmé le fondateur du géant des réseaux sociaux jeudi.
Le milliardaire a annoncé que son entreprise s'appelait désormais "Meta" comme le mot grec pour "au-delà", mais aussi comme métavers, pour méta-univers, ce monde parallèle qui représente selon lui l'avenir d'internet.
Pour ses détracteurs, le groupe californien cherche par tous les moyens à distraire des nombreux maux dont il est accusé, de la propagation de la désinformation aux abus de position dominante sur le marché de la publicité en ligne.
Mais au-delà d'une possible stratégie politique, le métavers recouvre des appareils et des modes de vie qui existent déjà, pour une minorité - comme les voitures autonomes.