Le marché automobile français en 2024 : entre recul et transition hybride
Le marché automobile français en 2024 a connu une année marquée par des évolutions contrastées, témoignant des défis et des opportunités auxquels fait face le secteur.
Les immatriculations ont reculé de 3,2 % par rapport à l'année précédente, confirmant une baisse de 22 % par rapport à 2019, avant la crise sanitaire.
Les ventes de véhicules électriques, bien qu'en léger recul de 2,2 %, ont maintenu une part de marché stable à 16,9 %.
L'objectif ambitieux d'atteindre 22 % d'ici 2025 reste un défi, dans un contexte où la transition vers une mobilité durable est une priorité.
Les modèles hybrides ont, en revanche, poursuivi leur ascension, représentant 42,8 % des ventes sur l'année. En décembre, cette catégorie a franchi un cap symbolique en atteignant 51 % des immatriculations.
Ce succès illustre l'engouement des consommateurs pour des solutions intermédiaires entre les motorisations thermiques et électriques.
Du côté des modèles, la Renault 5 et la Clio 5 se sont imposées comme des références sur le marché, totalisant 91 435 ventes cumulées. Parmi les constructeurs, Renault a su maintenir sa position, tandis que le groupe Stellantis a enregistré un recul. Toyota, pour sa part, a confirmé sa progression, renforçant sa place sur le marché grâce à une gamme attractive.
Enfin, les constructeurs chinois, malgré les barrières douanières, ont réussi un rebond notable grâce à leurs modèles hybrides. Cette dynamique souligne l'importance croissante de ces acteurs sur le marché européen.
L'année 2024 a ainsi été marquée par une transformation continue du secteur, entre consolidation des tendances hybrides, défis pour l'électrique et recompositions des parts de marché entre constructeurs historiques et nouveaux entrants, rapporte l'AFP.