Liban: le Hezbollah est au centre des accusations depuis l’explosion de Beyrouth
Les opposants de Hezbollah pointent la responsabilité du parti-milice et de ses alliés dans la catastrophe
Selon Le Monde, l’explosion du 4 août à Beyrouth a entraîné un déchaînement de haine contre le Hezbollah sur les réseaux sociaux et dans les médias proches de partis d’opposition, alors que le 7 août, le portrait d’Hassan Nasrallah a été, pour la première fois, soumis à un simulacre de pendaison par les manifestants à Beyrouth.
D’après la quotidienne française, Principale force politique et militaire en Liban, le Hezbollah cristallise, depuis le 4 août, la fureur d’une partie des Libanais contre la classe politique. L’explosion, qui a fait au moins 177 morts, est vue comme le point d’orgue de la décomposition de l’Etat sous l’effet de la corruption et de la gabegie des partis au pouvoir.
Les opposants de Hezbollah pointent la responsabilité du parti-milice et de ses alliés dans la catastrophe.
Toujours selon le monde, le Parti du Hezbollah est jugé coresponsable de la crise économique et politique née à l’automne 2019. Ses opposants politiques lui reprochent l’isolement du Liban. Lâché par le pays pâtit des sanctions américaines imposées au parti chiite pour son alignement avec l’Iran et son engagement au Yémen auprès des houthis.
Soupçons et rumeurs attribuent l’incident à une attaque israélienne contre un dépôt d’armes du Hezbollah. Et, même si la thèse accidentelle se dessine, la responsabilité du Parti de Hezboallah reste mise en cause.