INFOGRAPHIE/Qui est Selma Malika Haddadi, la nouvelle vice-présidente de la Commission de l'UA
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L’ascension fulgurante de Selma Malika Haddadi dans les hautes sphères diplomatiques africaines a marqué un tournant décisif pour l’Algérie.
Samedi 15 février 2025, elle a triomphé avec éclat en décrochant le poste de vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), surpassant sa rivale marocaine avec un score sans appel de 33 voix.
Ce succès, fruit d’un parcours diplomatique exemplaire, renforce la position de l’Algérie sur l’échiquier continental.
Derrière cette victoire se cache une femme de 47 ans, aguerrie aux arcanes de la diplomatie africaine. Depuis plus de vingt ans, elle œuvre sans relâche pour la stabilité et l’unité du continent. Son engagement n’a cessé de croître au fil des ans, jalonné par des postes de haute responsabilité qui ont forgé son expertise et affirmé son leadership.
Son mandat à la tête de la direction générale Afrique du ministère des Affaires étrangères entre 2023 et 2024 l’a propulsée au-devant de la scène, consolidant sa réputation de stratège chevronnée.
Le parcours de Selma Malika Haddadi impressionne par sa diversité et sa richesse. Entre 2019 et 2023, elle a représenté l’Algérie en tant qu’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire au Kenya et au Soudan du Sud.
De 2015 à 2019, elle a joué un rôle clé en tant que ministre conseillère et cheffe de mission adjointe auprès de l’UA et de l’ambassade d’Algérie en Éthiopie. Avant cela, elle a assuré la préparation et la coordination des positions algériennes sur des questions cruciales touchant à la jeunesse, aux droits des femmes et aux objectifs de développement durable.
Les observateurs s’accordent à dire que l’élection de Selma Malika Haddadi à la vice-présidence de la Commission de l’UA n’est pas une surprise, mais plutôt la consécration d’une carrière tournée vers la coopération africaine.
Son programme ambitieux vise à revitaliser l’institution continentale en mettant l’accent sur la transparence, l’efficacité et la synergie entre les États membres. Elle se veut l’incarnation du panafricanisme dans sa vision la plus noble, prônant une approche pragmatique pour renforcer les alliances stratégiques du continent.
Son engagement ne se limite pas à la sphère diplomatique. Son travail au sein du bureau algérien pour les réfugiés et les apatrides témoigne de sa sensibilité aux questions humanitaires.
Ce souci d’inclusion et d’équité transparaît également dans son projet pour l’UA, où elle ambitionne de renforcer les liens avec des institutions africaines majeures comme la Banque africaine de développement et l’AUDA-NEPAD.
Avec cette victoire, l’Algérie inscrit son empreinte dans les hautes instances africaines et envoie un message fort quant à son influence croissante sur la scène internationale. Selma Malika Haddadi devient ainsi une figure incontournable du renouveau diplomatique du continent, portant haut les couleurs de son pays avec détermination et vision.