Turquie: les Loups gris pro Erdogan toujours dans le viseur de l’État français
Plus de cinq mois après la dissolution en Conseil des ministres français de ce groupe pro du président turc Recep Tayyip Erdoğan.
Les autorités françaises demeurent vigilantes sur les activités du «groupement de fait dénommé Loups gris» turc aux méthodes violentes, dont certains membres auraient de nouveau fait parler d’eux le 3 avril à Lyon.
Le 4 novembre, le décret de dissolution décrivait un «mouvement paramilitaire et ultranationaliste fondé en 1968 en Turquie, présent dans plusieurs pays européens», avec «plusieurs foyers» en France et «impliqué dans plusieurs actions violentes ayant le caractère de manifestations armées dans la rue».
Enfin, l’un de ses leaders véhiculait «sur les réseaux sociaux une idéologie tendant à discriminer voire à provoquer la violence envers les personnes d’origine kurde ou arménienne».
Le quotidienne française le figaro a posé une question « Quoique dissous, les Loups gris continueraient-ils leurs actions, comme le récent épisode de Lyon le laisse supposer? ».