Les pays arabes rejettent le déplacement des Palestiniens et appellent à la paix
Une réunion ministérielle arabe réunissant six pays a eu lieu samedi au Caire. Les participants ont rejeté fermement l'idée du déplacement des Palestiniens de Gaza.
Ils ont réaffirmé leur appel en faveur de la mise en œuvre d'une solution à deux États pour résoudre le conflit israélo-palestinien.
Organisée par l'Égypte, cette rencontre a rassemblé des représentants de l'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Qatar, de la Jordanie, de la Palestine et de la Ligue arabe.
À l'issue des discussions, une déclaration conjointe a été publiée, soulignant la nécessité d'une paix juste et durable au Moyen-Orient.
Le communiqué a aussi exprimé un soutien à la coopération avec l'administration de Donald Trump dans les efforts pour instaurer une paix régionale fondée sur la solution à deux États.
Les pays participants ont exprimé leur ferme opposition à toute atteinte aux droits des Palestiniens, notamment en ce qui concerne la colonisation, les expulsions forcées, les démolitions de maisons, les annexions de terres, et toute mesure visant à déplacer ou à déstabiliser les Palestiniens.
Les six nations ont appelé la communauté internationale, en particulier les grandes puissances et le Conseil de sécurité de l'ONU, à agir sans délai pour mettre en place la solution à deux États.
Cette réunion fait suite aux déclarations répétées de Donald Trump proposant de "nettoyer" Gaza et de déplacer les Palestiniens vers l'Égypte et la Jordanie, qualifiant Gaza de "site de démolition".
Cependant, ces deux pays ont catégoriquement rejeté l'idée de déplacer les Palestiniens hors de leur terre.
Cette proposition a été avancée après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu à Gaza le 19 janvier, suspendant la guerre israélienne qui a fait plus de 47 400 victimes palestiniennes, principalement des femmes et des enfants, depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.
Les frappes israéliennes ont transformé Gaza en un véritable champ de ruines.
Cette initiative a suscité une condamnation internationale, certains la qualifiant de "nettoyage ethnique" et de "crime de guerre".
De nombreux pays arabes et musulmans, ainsi que des nations européennes comme la France, ont fermement rejeté cette proposition.