Les pays occidentaux appellent l'Iran à la retenue face à Israël
Plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, ont exhorté ce lundi 12 août l'Iran à faire preuve de retenue et à éviter toute attaque contre Israël, alors que les tensions dans la région continuent de monter.
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a exprimé ses inquiétudes lors d'un appel téléphonique avec le président iranien, Massoud Pezeshkian, tandis que le président américain Joe Biden, accompagné de quatre dirigeants européens, a appelé l'Iran à renoncer à ses menaces.
Le président américain Joe Biden et ses homologues français, italien, allemand et britannique ont publié un communiqué commun exhortant l'Iran à renoncer à toute attaque militaire contre Israël. Ils ont souligné la nécessité d'une désescalade dans la région pour éviter une confrontation supplémentaire.
Le président iranien Massoud Pezeshkian a réaffirmé le droit de son pays à répondre à toute agression, lors d'un entretien téléphonique avec le chancelier allemand Olaf Scholz, qui a également appelé à la retenue.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, John Kirby, a exprimé les préoccupations de Washington concernant une attaque imminente de l'Iran et de ses alliés dans la région, notamment le Hezbollah au Liban. Les États-Unis ont renforcé leur présence militaire au Moyen-Orient en prévision d'une éventuelle série d'attaques de la part de l'Iran et de groupes armés alliés.
La Maison Blanche a reconnu que toute attaque iranienne pourrait avoir un impact significatif sur les discussions prévues jeudi concernant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, ainsi que sur la libération des otages israéliens détenus dans la région.
Le Hamas a annoncé avoir tué un otage israélien et blessé deux autres lors d'incidents séparés dans la bande de Gaza, où 111 Israéliens sont toujours retenus en otage, selon l'armée israélienne.
L'Iran et ses alliés ont menacé de riposter à Israël après l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et du chef militaire du Hezbollah, Fouad Chokr, en juillet. Ces événements ont intensifié les tensions, déjà exacerbées par des échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise entre le Hezbollah et l'armée israélienne.
Les bombardements israéliens se poursuivent dans la bande de Gaza, notamment dans le sud, tandis que l'identification des corps après une frappe sur une école dans le nord se poursuit. Selon l'armée israélienne, cette école était utilisée par le Hamas, et la frappe aurait éliminé 31 combattants.