Liban: Hizbollah bombarde des casernes de Tsahal
Ces bombardements mutuels sont « la preuve claire de la proximité directe et élevée d’une confrontation militaire ».
Les bombardements mutuels se sont poursuivis entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais, ce dernier ciblant un rassemblement de soldats israéliens à la position Malikiya dans la région de Haute Galilée au nord d’Israël, pendant que les avions de guerre israéliens attaquaient des cibles qui, selon Israël, appartenaient au parti à l’intérieur du territoire libanais.
Le Hezbollah a déclaré qu’il avait ciblé les soldats israéliens sur la position de Malikiyah avec des mortiers et avait réussi à "faire des blessures directes". Il a également souligné qu’il avait bombardé avec des missiles "volcan" un rassemblement de soldats d’occupation dans les environs de la caserne de Zar 'it, bombardant les casernes israéliennes de Metat, Yiftah, Ramia et Blida et les blessant directement.
Hier, 9 personnes ont été tuées, dont deux journalistes appartenant à la chaine libanaise Al Mayadeen, (Hezbollah), par des bombardements israéliens dans le sud du Liban. Le Hizbollah déclaré de son coté, avoir bombardé une base, une usine militaire et une force de renseignement israélienne.
Pour le quotidien israélien Ma’aref, l’intensité de la confrontation militaire entre Israël et cette organisation, notamment l’attaque du Hezbollah contre le quartier général de la 91e division israélienne dans la caserne de Branit lundi sont « la preuve claire de la proximité directe et élevée d’une confrontation militaire ».
La France a affirmé par la voie de son ministre des armés Sébastien Lecornu la présence de 700 soldats français à la frontière israélo-libanaise pour « lutter contre l’escalade ».
https://fr.al-ain.com/article/paris-va-doter-arm-e-libanaise-vehicules-blindes
L’embrasement du front nord de l’Etat hébreux, tant redouté par les observateurs occidentaux semble plus que jamais imminent.
Dans ce contexte ultra tendu, le Président libanais Michel Aoun a quitté le Palais Présidentiel le 30octobre dernier, laissant le pays sans dirigeant.
