Libye: une conférence à Paris pour tenter de cimenter un processus fragile
Dix ans après la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye va-t-elle pouvoir sortir du chaos? La communauté internationale veut y croire en appelant vendredi à la tenue d'élections "inclusives" et "crédibles" en décembre et en menaçant de sanctions tous ceux qu
La communauté internationale est à nouveau à Paris pour exprimer son soutien à la transition en Libye, à moins de six semaines d'un scrutin présidentiel aux contours incertains, selon Le Figaro.
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Coprésidée par la France, la Libye, l'Allemagne, l'Italie et l'ONU, cette conférence est organisée au moment où les tensions grandissent au sein même des autorités intérimaires libyennes.
Selon RFI, la priorité pour les parrains de cette conférence, est d'éviter un report du scrutin ou une contestation des résultats. Car de Tripoli à Tobrouk, les appétits des adversaires politiques s'aiguisent à l'approche de la présidentielle. Ceux qui craignent d'être mis hors-jeu se font plus que ne jamais entendre.
Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité d'un retrait "sans délai" des "mercenaires et forces militaires" de la Russie et la Turquie, qui a aussi déployé des soldats.
Le processus de réconciliation, initié en 2020 par la communauté internationale, s'essouffle. Pour éviter de déboucher sur un nouveau conflit comme cela avait été le cas à l'issue du vote de 2014, la communauté internationale compte appeler les Libyens à s'engager pour un scrutin transparent et le plus inclusif possible.
De sa part, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a abordé publiquement divers sujets internationaux ce 12 novembre, après avoir participé – à Paris – à une réunion du Conseil de coopération franco-russe ainsi qu'à une conférence internationale sur la Libye.
Sergueï Lavrov livrait à la presse les conclusions de sa participation à une conférence internationale sur la Libye ainsi qu'à une réunion du Conseil de coopération franco-russe sur les questions de sécurité (CCQS, un format créé en 2002 sur décision des présidents français et russe) – les deux à Paris, a cité RT France.
D’autre part, le chef de l’Etat algérien a chargé Ramtane Lamamra de représenter l’Algérie, qui est un acteur clé dans le processus politique en cours pour la tenue de la première élection présidentielle en Libye, le 24 décembre. Cette élection devrait permettre à ce pays de sortir progressivement de la crise qui le secoue depuis dix ans, a cité TSA.