Mort de Leslie et Kévin : cette dernière “priorité” souhaitée par la famille de la jeune femme
Deux mois après les obsèques de Leslie Hoorelbeke, sa famille ne parvient toujours pas à faire son deuil alors que le chien de la jeune femme demeure introuvable.
Après plusieurs mois de recherche, les corps sans vie de Leslie Hoorelbeke et Kevin Trompat ont été retrouvés le 4 mars dernier en Charente-Maritime. Si le ou les mobiles de leur assassinat restent troubles, l’enquête judiciaire et les auditions des prévenus ont permis de reconstruire en partie les dernières heures du couple qui devait passer la nuit, dans les Deux-Sèvres, chez un ami commun, un certain Tom T. Mis en examen pour "enlèvement et séquestration", ce dernier a été dépeint par l’un de ses supposés complices comme le commanditaire du crime, dans un article du Parisien publié le 26 avril.
Nos confrères rapportaient dans un long format les déclarations de certains prévenus pendant leur garde à vue, dont celles de Nathan B. qui avait tout simplement affirmé : "Il [Tom] voulait les choper ou les tuer." Après avoir fait un récit glaçant, le jeune homme - également mis en examen pour "assassinats", "enlèvement et séquestration" ainsi que pour "modification de l'état des lieux d'un crime" - avait notamment révélé avoir été chargé par Tom T. d’exécuter Onyx, le fidèle compagnon à quatre pattes de Leslie. "Il m’a confié le chien, mais je lui ai menti. Je n’ai pas pu le tuer. Je suis allé jusqu’en Dordogne où je l’ai lâché", avait-il déclaré lors de sa garde à vue, affirmant que l’animal était alors vivant.
Pourquoi le relâcher là-bas ? Pourquoi faire toute cette route ? Ils auraient pu le lâcher dans le marais poitevin, cela aurait été pareil", se questionne Marie-Thérèse, la grand-tante de Leslie. Depuis les révélations du journal francilien, cette septuagénaire remue ciel et terre pour retrouver le croisé staff malinois. "Il ne peut plus être en errance au bout de six mois, mais quelqu'un l'a peut-être recueilli et n'a pas fait le rapprochement", a-t-elle avancé auprès de France Bleu Périgord ce lundi 15 mai, lançant ainsi un appel et préférant penser qu’il est bel et bien encore en vie. Et quand bien même, il serait mort, les proches de Leslie souhaitent le récupérer pour qu’il soit enterré à côté de sa maîtresse.
"Onyx, c'était le bébé de Leslie. Il était collé à elle, il ne faisait pas un pas sans Leslie, et inversement. Elle était fusionnelle avec ce chien", a souligné Marie-Thérèse, expliquant qu’il est impossible pour eux de fermer "ce chapitre" tant que le protégé de Leslie n’est pas retrouvé. "On sait que d'en haut, Leslie nous regarde et que si on restait là sans rien faire, elle nous maudirait", a ainsi argué la grand-tante de la jeune femme. Et de conclure que cette quête "vitale moralement" est tout simplement devenue "LA priorité" : "On a besoin de savoir où est Onyx". Nos confrères de France Bleu Périgord précisent que vous pouvez contacter le standard de la radio au 05 53 53 82 82 si vous avez vu Onyx. Vous pouvez aussi vous manifester sur le groupe Facebook "Leslie, Kevin, Onyx" administré par la grand-tante de Leslie.