Vote de confiance : Élisabeth Borne «n'a pas pris sa décision», tempère la porte-parole du gouvernement
Le discours de politique générale, prévu le 5 juillet à l'Assemblée nationale, est inscrit depuis ce matin au Journal officiel. Le vote de confiance n'y est en revanche pas mentionné.
L'emballement est à l'image des tensions vives qui secouent déjà le Parlement. Mercredi 29 juin au matin, une publication du Journal officiel a fait réagir.
Mentionnant le rendez-vous du 5 juillet, lors duquel Élisabeth Borne est attendue pour prononcer son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, il ne fait aucune référence à l'organisation d'un vote de confiance. Prenant cela comme un choix fait de la part de la cheffe du gouvernement de ne pas s'y soumettre, les oppositions sont rapidement montées au créneau.
Pendant quelques minutes, ils ont pensé que la décision était prise. Depuis plusieurs jours, la gauche - Jean-Luc Mélenchon en particulier -, martèle dans les médias la nécessité d'organiser un vote de confiance, facultatif mais de tradition républicaine, et censé donner un élan au gouvernement, ou bien conduire à sa démission.
À la vue du Journal officiel, tous ont donc compris qu'Élisabeth Borne avait choisi de ne pas prendre de risque, en esquivant cet exercice démocratique. «Une rupture avec la tradition républicaine doublée d'un déni de démocratie», a d'ailleurs aussitôt commenté la députée LFI Clémentine Autain, selon le Figaro.