Elisabeth Borne, ses ministres obligés de se cacher ? Cette consigne qui leur a été donnée

Elisabeth Borne a mis le feu aux poudres en utilisant l'article 49.3 de la Constitution le 16 mars 2023, afin de faire passer le texte de la réforme des retraites.

Le recours au 49.3 ce jeudi 16 mars 2023 pour faire adopter le texte sur la réforme des retraites sans vote à l'Assemblée nationale, a aussitôt déclenché la fureur de l'opposition et d'une partie des Français.

Elisabeth Borne, principale cible des critiques, a, en quelque sorte, engagé son avenir au gouvernement en actionnant cet article controversé de la Constitution.

Dès le 16 mars au soir, des manifestations spontanées ont créé quelques incidents.

Pour éviter d'être pris à parti, certains ministres ont dû se résigner à rester discrets.

Comme le tweete la journaliste Margaux Duguet, Matignon a donné "une consigne ponctuelle aux cabinets [des ministres] de ne pas maintenir leurs déplacements aujourd'hui (...) au vu des rassemblements".

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Elisabeth Borne a tout de même fait un saut le soir même par les studios de TF1 afin d'expliquer la décision qu'elle avait prise l'après-midi dans l'hémicycle. Des explications qui n'ont pas convaincu ses adversaires.

Beaucoup appellent à sa démission, même parmi les macronistes, mais d'autres la soutiennent arguant qu'elle a fait son maximum et qu'elle ne peut être le bouc-émissaire d'Emmanuel Macron.

Les prochaines semaines seront décisives pour la Première ministre.

Obligée de s'exprimer au 20 heures de TF1 le 16 mars au soir, la cheffe du gouvernement a été la cible de nombreuses moqueries sur les réseaux sociaux de la part des internautes ainsi que sur différentes chaînes de télévision. Et l’une d’entre elles provenait du député LFI, François Ruffin.

Interrogé le jour même sur la par les équipes de BFMTV sur l’avenir d’Élisabeth Borne à Matignon, François Ruffin a profité de cette entrevue pour se moquer du passage de la Première ministre sur TF1. "Moi j'ai vu une morte-vivante sur le plateau de TF1, a-t-il fait savoir.

En mode zombie", a-t-il lâché d'emblée.

Une critique pour le moins salée à laquelle le député de la Somme a ajouté ensuite : ​​

"Quand le matin même elle déclare qu’elle est un fusible, bon bah il a déjà sauté le fusible, faut passer à autre chose." Des moqueries qui risquent de ne pas plaire à la principale intéressée…